“Il y a des gens qui parlent, qui parlent... jusqu'à ce qu'ils aient trouvé quelque chose à dire.” Sacha Guitry
Par manque de temps, par routine, par surprise, par trop grande facilité et/ou parfois par inconscience du travail nécessaire, de nombreux.ses orateurs.trices ne préparent pas ou plus leur prise de parole. Soudain confronté.e.s avec l’enjeu qu’ils.elles ont sous-estimé et/ou avec l’attente de l’auditoire de les entendre, ils.elles brodent, meublent, boursouflent, s’écoutent parler… jusqu’à trouver – ou pas - ce qu’ils.elles ont à dire.
Si cela peut parfois marcher et/ou peut faire illusion, l’impact en terme de précision et d’efficacité s’en ressent inévitablement.
« Un discours improvisé a été réécrit 3 fois », nous dit Churchill. Nos messages ont besoin d’être bien pensés et écrits pour être mis en valeur à l’oral. C’est une question de confort et d’énergie pour l’orateur, une question de respect pour l’écoute de l’auditoire mais aussi une question de responsabilité pour faire bien entendre ce qu’on a à dire d’essentiel.
Alors, au boulot ! Pour le monde de demain !
Marjorie Hébrard
PS : Si cet extrait de la série « the Office » me permet d’écrire ce post pour rappeler le travail nécessaire à l'oral, je trouve pourtant la réponse donnée par ce manager la plus belle esquive ! On pourrait en effet discuter de cette question du DRH qui, si elle fait état d’un intérêt légitime, me semble problématique à la base: « (…) visiblement, vous faites ce qu’il faut. Je voudrais savoir ce que c’est ? (…) ». Comme si toute chose était rationalisable, quantifiable et reproductible ?
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